L'inefficacité déraisonnable des couches profondesThe Unreasonable Ineffectiveness of the Deeper Layers
Nous étudions empiriquement une stratégie simple d'élagage de couches pour des familles populaires de grands modèles de langage (LLM) pré-entraînés à poids ouverts, constatant une dégradation minimale des performances sur différents benchmarks de question-réponse jusqu'à ce qu'une grande fraction (jusqu'à la moitié) des couches soit supprimée. Pour élaguer ces modèles, nous identifions le bloc optimal de couches à éliminer en considérant la similarité entre les couches ; puis, pour "réparer" les dommages, nous effectuons un léger ajustement fin. En particulier, nous utilisons des méthodes d'ajustement fin efficace en paramètres (PEFT), spécifiquement la quantification et les adaptateurs de bas rang (QLoRA), de sorte que chacune de nos expériences puisse être réalisée sur une seule GPU A100. D'un point de vue pratique, ces résultats suggèrent que les méthodes d'élagage de couches peuvent compléter d'autres stratégies PEFT pour réduire davantage les ressources computationnelles nécessaires à l'ajustement fin d'une part, et améliorer la mémoire et la latence de l'inférence d'autre part. D'un point de vue scientifique, la robustesse de ces LLMs à la suppression de couches implique soit que les méthodes actuelles de pré-entraînement n'exploitent pas correctement les paramètres dans les couches profondes du réseau, soit que les couches superficielles jouent un rôle crucial dans le stockage des connaissances.